Histoire de la promesse
2.12.16 - « [Un gouvernement de la CAQ réélu promet] la création d’un nouveau concept de centres médicaux privés. […] Ces nouveaux centres […] viendront combler le besoin d’un service intermédiaire entre un groupe de médecine familiale (GMF) et l’hôpital pour des patients qui ont besoin de soins, mais qui ne doivent pas nécessairement se rendre à l’urgence. Chaque centre inclura entre autres les services suivants : [u]n GMF ouvert 7 jours sur 7, de 8 h à 20 h; [d]es urgences ouvertes 24 heures sur 24, pouvant traiter des cas mineurs ou moins prioritaires; [d]es salles d’opération pour des chirurgies d’un jour; [u]n plateau technique avec pharmacie, centre de prélèvement et radiologie, etc. […] Deux centres seront construits, un dans l’Est de Montréal et un à Québec. […] Ces services de proximité, développés et gérés par le privé, permettront de réduire la pression sur les hôpitaux et d’assurer l’accès à des services de première ligne de qualité et entièrement gratuits pour la population [car remboursés par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)]. »
02-oct.-2023
Les détails des projets de ces mini-hôpitaux privés seront précisés dans les appels d’offres, qui normalement devraient être publiés à l’hiver 2024.
« Dix groupes du secteur privé dans le domaine de la santé ont levé la main pour développer les mini-hôpitaux promis en campagne électorale par le gouvernement Legault. Ils devront faire preuve de patience puisque l’appel d’offres devrait « normalement » être publié à l’hiver 2024. »
En attendant l’appel d’offres… et les détails-La Presse
16-juin-2023
« Malgré ses engagements électoraux, le gouvernement Legault évalue toujours quels services seront offerts dans ses mini-hôpitaux privés. Mais comme la présence d’un bloc opératoire n’est plus acquise, d’importants acteurs de l’industrie hésitent à plonger dans ce qui s’apparente davantage à de « grosses cliniques ». »
Mini-hôpitaux ou « grosses cliniques » ?-La Presse
11-mars-2023
« Pour Damien Contandriopoulos, expert en politiques publiques de santé à l’Université de Victoria, « le terme “hôpital” est un peu trompeur ». Un véritable hôpital, dit-il, a des services intensifs. Sinon, c’est « une grosse clinique ». « Qu’adviendra-t-il des cas complexes ? » demande-t-il. « Ils vont faire des chirurgies des genoux et de la hanche. Mais admettons que vous avez un candidat à la chirurgie qui est âgé et obèse. Le médecin qui va l’accueillir ne le prendra pas parce qu’il risque d’y avoir des complications, de devoir aller aux soins intensifs. Par contre, le jeune athlète de 20 ans qui s’est tordu le genou en ski, il va le prendre. » Cela pose des « questions éthiques », selon le chercheur. « Pourquoi le premier attend à l’hôpital et le deuxième est soigné plus vite ? »
Les mini-hôpitaux privés en quelques grandes questions-Le Devoir
07-mars-2023
« Le ministre de la Santé, Christian Dubé, et son adjoint parlementaire, Youri Chassin, sont heureux d’annoncer la publication des appels d’intérêt pour les projets de deux mini-hôpitaux, marquant une étape significative afin d’améliorer l’accessibilité aux services de première ligne. La création de deux mini-hôpitaux privés, l’un dans le secteur de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et l’autre dans la région de la Capitale-Nationale, fait partie de la vision du gouvernement du Québec afin d’améliorer l’accès aux soins dans ces secteurs. »
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