« Pour donner suite aux phases 1 et 2 de l’Offensive formation en construction, le gouvernement poursuit son intervention visant à former ou à requalifier 10 000 travailleurs additionnels dans ce secteur d’ici 2028 afin d’assurer la réalisation des importants travaux d’infrastructures à venir, dont le Plan d’action 2035 – Vers un Québec décarboné et prospère d’Hydro-Québec. Les actions additionnelles pour la formation dans le secteur de la construction prévoient notamment : — une augmentation des places disponibles dans certains programmes en formation professionnelle, entre autres ceux menant aux métiers de charpentier-menuisier, d’électricien, de briqueteur-maçon, de frigoriste, de tuyauteur, de monteur de lignes et de grutier; — un rehaussement des compétences des travailleurs de la construction déjà en emploi, en mettant un accent particulier sur les apprentis non diplômés et un recours accru aux stages en entreprise;— une augmentation des places disponibles dans certains programmes en formation professionnelle, entre autres ceux menant aux métiers de charpentier-menuisier, d’électricien, de briqueteur-maçon, de frigoriste, de tuyauteur, de monteur de lignes et de grutier; — un rehaussement des compétences des travailleurs de la construction déjà en emploi, en mettant un accent particulier sur les apprentis non diplômés et un recours accru aux stages en entreprise; […] À cette fin, dans le cadre du budget 2025-2026, le gouvernement prévoit des investissements de 122,0 millions de dollars d’ici 2029-2030 afin de soutenir des actions additionnelles pour la formation dans le secteur de la construction. »

« Québec ne saura jamais si ses formations-vedettes de retour à l’emploi, qui ont coûté près de 300 M$ de fonds publics, ont porté leurs fruits ou non, a reconnu la ministre de l’Emploi Kateri Champagne Jourdain. // “Nous ne saurons jamais si le Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF) a permis aux gens de se placer dans leur domaine d’étude”, a résumé Madwa-Nika Cadet, porte-parole libérale de l’opposition officielle en emploi en questionnant la ministre de l’Emploi Kateri Champagne Jourdain, en commission, mardi dernier. […] En pleine pandémie, le PARAF pour aider les Québécois à se réorienter dans “des secteurs prioritaires”, comme la santé et la construction, avait coûté 104 M$. Puis, le Programme pour la requalification et l’accompagnement en technologies de l’information et des communications (PRATIC) avait eu une enveloppe de 190 M$. Or, la ministre de l’Emploi Champagne Jourdain, qui a pris les rênes du ministère autrefois tenues par Jean Boulet, a reconnu mardi que Québec ne saura jamais si le PARAF a vraiment aidé les candidats à dénicher un emploi dans le domaine étudié. Kateri Champagne Jourdain a aussi admis qu’on ne saura jamais non plus si les premières années du PRATIC ont marché, car on n’avait pas mesuré son succès à l’époque. »

“The short-term training program (COUD) for internships in priority professions offered by the Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) is aimed at supporting businesses experiencing difficulties with recruitment. With its alternating work-study formula, the COUD gives businesses the opportunity to train their staff in the workplace and to quickly improve workers’ skills. To continue the program, the government is providing $100.0 million in 2022-2023 to renew the COUD’s general component concerning requalification and skills upgrading. — This amount will be deposited in the Workforce Skills Development and Recognition Fund, which is administered by the CPMT, and will provide funding for new training projects until 2027-2028.”

« Plusieurs participants à un programme de requalification professionnelle pour lequel le gouvernement a dépensé près de 250 millions $ n’ont toujours pas trouvé d’emploi plusieurs mois après la fin de leur formation. »